Cours d’aquarelle à distance -11- Cyprés-

PS : le texte en bleu a été ajouté par Lionel à partir des commentaires de Anne dans les vidéos.

Bonjour,

Cette semaine je vous propose un paysage de Ligurie. Ceci pour vous dire qu’on voit la mer tout au fond.

Vous avez jusqu’à jeudi 18 juin à minuit pour m’envoyer votre travail.

Une seule photo chacun par mail exclusivement, merci de ne pas m’envoyer de SMS ni de photos à l’envers !

Et je vous donne un truc pour que vos photos soient maintenues à plat, une boulette de Patafix aux quatre coins et le tour est joué !…

Je vais travailler sur un papier grain torchon 100 % coton Fabriano.

De l’Arches grain torchon conviendra aussi.

Surtout pas de papier de cellulose ou de satiné.

 

 

 

Le croquis est archi simple.

C’est plus des repères pour placer les formes.

Attention la mer doit être HORIZONTALE !

Je mouille la totalité de ma
feuille à l’eau propre, recto verso (pour éviter qu’il se gondole).

Pendant que le papier est encore mouillé, poser un lavis bleu cobalt pur pour le ciel.

Partir de gauche à droite puis de droite à gauche en ayant rechargé le pinceau.

Toujours la même force d’appui sur le pinceau pour obtenir un résultat le plus régulier possible.

Pencher la planche dans un sens puis l’autre pour atténuer les rayures , de cette manière on arrive a éliminer toutes les marques.

Si le ciel est trop clair et que l’on désire le « recharger », poser sur le haut de celui-ci de gros filets (taches en long) de couleur bien chargée en pigments mais liquide puis recommencer à bouger la planche dans tous les sens pour répartir la couleur sur tout le ciel .


 

Le ciel est sec.

Dans le cobalt ajouter un peu d’outremer. Très rapidement, avec un pinceau synthétique, poser la mer, attention qu’elle soit horizontale.

Le ciel passe derrière la mer.

Avec un pinceau chargé d’eau propre venir  flouter le bas la mer pour ne pas avoir une ligne trop nette .

Pour les montagnes, dans le cobalt ajouter encore un peu plus d’outremer pour obtenir une couleur très bleue mais pas trop forte car elles sont dans le lointain.

On passe derrière les cyprès, ce n’est pas grave car ils seront plus foncés.

Comme pour la mer, avec un pinceau chargé d’eau propre on ‘fond’ le bas de la montagne pour ne pas avoir une ligne trop nette pour enchaîner sur la montagne suivante plus proche.

 

Voilà ce que ça donne à ce stade.

Pour le plan suivant : utiliser de l’outremer avec un tout petit peu de rose pour obtenir un violet.

Rappel sur la perspective : plus on est loin, plus les couleurs sont froides, plus on se rapproche, plus elles sont chaudes.

Comme précédemment, avec un pinceau chargé d’eau propre on ‘fond’ le bas de la montagne pour ne pas avoir une ligne trop nette.

Entre chaque étape il faut sécher. Pour aller plus vite il est possible d’utiliser un sèche cheveux.

Pour le plan suivant : un mélange de bleu outremer avec un jaune indien pour obtenir un bleu plus verdâtre, on peu mettre des nuances.

Je n’ai pas mouillé mon papier pour cette zone moins importante.

On réserve les toits dans la vallée.

Pour les petits cyprès , un mélange de bleu phtalo et terre de sienne.

Pour les oliviers  prendre du blanc (de la gouache pour donner de l’opacité) mélangé avec un « fond de palette ». Utiliser le pinceau à plat sur le coté pour profiter de la texture du papier.

Si il y avait beaucoup d’arbres nous pourrions utiliser de la cellophane ou une éponge (méthode qui consomme beaucoup de peinture).

Pour la partie gauche : papier encore légèrement humide.

Une couleur qui est un mélange de vert de mai et de jaune indien pour obtenir une couleur assez jaune.

Rajouter quelques petites touches jaunes pour diversifier le sol puis des verts pour les plans de vigne.

 

Toujours dans l’humide, continuer une bande de vert de mai assez léger.

En dessous pour les buissons foncés,  avec un mélange de terre de sienne, bleu phtalo pour obtenir un vert sombre .

Voilà où j’en suis.

Je vais poser quelques piquets et pieds de vigne en bas à gauche et ensuite j’attaquerai le premier plan .

 

Pour l’herbe de devant, utiliser un vert de mai avec un peu de jaune indien et de terre de sienne, le poser pour qu’il soit de plus en plus vif.

Laisser des blancs pour donner de la lumière. Se servir du grain du papier .

Mettre quelques taches de terre de sienne pour le premier plan.

Avant-dernière étape.

J’attire votre attention sur le fait que la partie de droite doit monter donc il faut des lignes de taches qui montent.

 

Pour les cyprès, un mélange de terre de sienne et bleu phtalo pour un vert sombre mais pas trop vif.

Un mélange dense bien chargé en pigment, peindre en remontant.

Voilà ce que donne les cyprès.

Ne pas oublier de leur attacher une ombre au pied.

J’ai terminé en ajoutant juste un élément à droite, un pied de vigne et un espèce de grillage qui meuble un peu cette partie.

Griffer le papier (en bas à droite) avec le manche d’un pinceau ou un couteau à peinture pour faire apparaître des brins herbes dans le premier plan.

Projeter aussi quelques gouttes de peintures sur l’herbe en tapotant  un pinceau chargé en peinture (attention que la peinture ne soit pas trop liquide pour éviter les grosses taches).

 

 

Les corrections  s’affichent sur les photos uniquement sur ordinateurs

pas sur smartphones et ne seront disponibles qu’à partir du samedi 20 juin au soir.

Cliquer sur une photo pour la voir en grand.