Spring color in Paris – Jours 4-5

Jeudi

Aujourd’hui nous laissons tomber les carreaux . Démonstration de Michelle avec la même palette qu’hier avec le vert émeraude en plus :

Si il n’y a plus de grille, il faut faire attention on a vite tendance à se focaliser sur les détails.

On doit garder les formes simples pour le dessin de préparation.

Elle délimite les zones de lumière et d’ombre.

Les oreilles, le nez, les mains sont des zones de haute chroma.

Pour le corps, 2 mélanges :

Noir + terra rossa

Noir + alizarine

Elle remplit les ombres en premier.

Elle traite le visage comme un œuf pour poser une cohérence tonale sur tout le travail.

Bien découper en surfaces plus ou moins orientées vers la lumière.

Elle créé les surfaces avec des petites touches de pinceau de couleur ou de valeur différente sans les mélanger (les touches)

Il faut que ce soit visible, chaque touche doit exister individuellement.

A nous d’essayer de mettre en pratique. Voici les différentes étapes par lesquelles je suis passé.

Heu …….   ce n’est pas un jour  de grande forme à la vue du résultat !!!!

     
   

Faire moins de surfaces

Mes touches ne sont pas assez « posées », je ne charge pas assez le pinceau et le trempe trop dans le médium, ce qui fait une touche molle et sans épaisseur.


Vendredi

C’est reparti avec une nouvelle pose et un nouvel arrière plan :

 

Je n’étais pas satisfait de mon travail jusqu’à ce que Michelle propose de passer l’arrière plan du gris-jaune que j’avais choisi( qui correspondait à peu prés à la couleur) à un gris froid .

Pourquoi cela ? Tout simplement car on  retrouve la même couleur grise-jaune dans le visage et sur l’arrière plan ce qui nuit à la visibilité du résultat. De plus le gris en fond augmente le contraste de couleur et de valeur entre le fond et le visage.

Michelle a fait une rapide esquisse pour bien m’expliquer comment résoudre le problème:

 

Puis, en tant que « récréation », elle nous fait un petit portrait :

 

Que retenir de ces journées ?

En plus de ce que j’ai noté ci dessus :

Il faut chercher la structure plus par les valeurs que par les couleurs.

On ne rentre pas tout de suite dans les petites zones de lumière comme les lèvres, le menton…

Les valeurs font la forme, la font tourner.

Les couleurs font la « vie ».

Il y a moins de dégradés dans l’ombre que dans  la lumière.

Prendre une brosse bien chargée sans mettre trop de médium.

Peindre en descendant dans une seule direction, celle de la forme qui reflète la lumière, pas en montant.